Message
par ChL61 » 07 nov. 2020 19:09
Merci pour vos retours et vos remarques.
Voici de façon regroupée mes éléments de réponse.
Code de lecture : Les parties en caractères soulignés concernent des points me semblant essentiels sur lesquels j’attire votre attention et qui, par la suite, requerront votre concours collectif.
@Flo01 « Il faudrait savoir si GdF est d'accord pour que l'on fasse un article sur notre blog car ce travail commun est une bonne chose et une bonne pub pour eux et pour nous. »
Bonne idée ! Je poserai cette question lorsque le processus aura concrètement avancé : par exemple lorsque l’on disposera d’une compilation des réponses au questionnaire et que la rédaction du guide pratique sera effectivement lancée
@cbrown « Pour 2b) il faudrait proposer différentes approches… »
Oui, mon idée est effectivement de proposer plusieurs approches. Il serait juste que la facturation s’effectue sur une base variant en fonction de la différence de service rendu, donc selon les types de point de charge (et leur coût d’installation).
Autrement dit, une recharge lente à 3 kWh sur prise dédiée (coût d’installation modique) ne comporterait que la consommation en kWh, tandis qu’une recharge accélérée à 7 kWh (voire 11 kWh si installation en triphasé) via Wallbox serait calculée sur une base majorée (légitime amortissement du coût d’installation).
S’agissant d’une (ou plusieurs) Wallbox, différentes formules d’installation sont envisageables, dont une offre globale « clef en main » incluant un dispositif de comptage et/ou d’identification si un partenariat national est finalisé avec un fabricant.
@Do_Lefebvre
• « Il faudrait penser à préciser la notion de prise accessible en insistant sur le fait qu’il ne faut pas interposer de rallonge entre la prise de l’installation électrique du gîte et le dispositif de recharge du VE »
Oui, je partage cette idée de préciser à quelles conditions une prise accessible peut être considérée comme valide :
- Enoncer quels sont les critères de qualité de l’installation (étanchéité, ligne dédiée avec câblage en 2,5 mm², dispositif de protection bien calibré…).
- Préciser quelle est la limite de distance acceptable entre cette prise et l’emplacement de stationnement.
- En revanche, que faut-il dire vis-à-vis des rallonges ? J’estime que leur usage est conditionnel (quelles sont ces conditions ?) tant il me semble exagéré de les proscrire par principe. A titre personnel, j’ai toujours dans mon coffre une rallonge de 6m en 3x2,5mm², cela n’a jamais posé problème à l'usage et c’est ce qui m’a parfois été indispensable pour raccorder ma voiture à une prise hors d’atteinte avec le seul CRO (par ex le mois dernier sur la prise d’une machine à laver du gite où nous séjournions)
• « L’implication de techniciens des Gîtes de France est-elle strictement obligatoire ? Est-ce que cela ne risque pas de ralentir les installations… »
Dans chaque relais départemental, les techniciens GdF veillent à la qualité et la cohérence de l’offre de ce réseau d’hébergements chez l’habitant (j’estime que cela constitue une énorme différence avec les plateformes en ligne qui mettent en avant une offre mais, de fait, cette ne s’impliquent pour la structurer qualitativement). Les techniciens sont dans un rôle de garant de la conformité des réalisations et équipements avec le cahier des charges correspondant au niveau de classement de l’hébergement (nombre d’épis, label thématique…). Ils ont à la fois à répondre des questions exploratoires de nouveaux candidats, à les conseiller dans la conduite de leur projet y compris en suggérant des fonctions et équipements complémentaires non spontanément prévus par les propriétaires, puis à valider (ou pas) les réalisations par une visite de réception des hébergements au regard de la grille des critères.
C’est donc un rôle très différent de celui des artisans électriciens à qui les propriétaires passent commande, mais pour autant il m’apparait indispensable que ces techniciens soient sensibilisés / documentés sur ce qui est valable ou pas au titre des équipements de recharge VE/VHR : car il est clair qu’actuellement, ils ignorent ou méconnaissent cette problématique.
• Le flyer donne des rudiments sur le dimensionnement mais il faut certainement développer (…)
Oui, ce sont ce genre de précisions qu’il s’agira de développer dans le guide pratique envisagé.
• Concernant la facturation les Gîtes de France ont un dispositif incluant un forfait de kWh par durée de séjour et une tarification du kWh en cas de dépassement. Lors d’un séjour récent (…) le propriétaire m’a expliqué (…) qu’il avait posé un sous tableau avec toutes les protections nécessaires ET un dispositif de comptage. Du coup ceci pourrait faire partie des recommandations car cela facilite grandement le suivi de la consommation.
Oui, l’option me semble se situe entre 2 formules : un forfait raisonnable ou bien un dispositif de comptage pour une facturation proportionnelle à la consommation réelle, donc décomptée.
• Il faudrait vérifier ce que signifie la notion de Label car avec juste après l’objectif de garantir un standard de service il faut que nous sachions ce que cela recouvre comme prise de responsabilité de l’association. Je fais, volontairement, l’avocat du diable mais cette « garantie » pourrait-elle nous conduire à devoir faire face à une plainte d’un mauvais coucheur (sans jeu de mots ...)
J’ai compris que le réseau des GdF a une expérience collaborative diversifiée avec des structures associatives spécialisées. Ainsi pour l’élaboration du cahier des charges (énonçant quels équipements sont requis) pour bénéficier du label « Gites de pêche », etc.
C’est en procédant de façon analogue qu’Acoze-France est attendue : en s’impliquant pour vérifier la pertinence et la justesse technique des rubriques d’un futur cahier des charges du label « recharges à destination des VE et VHR » qu’ensuite au plan pratique les propriétaires intéressés s’engeraient par écrit à respecter.
Donc, sauf avis contraire de votre part, les choses me semblent claires en termes de responsabilité juridique.
Pour conclure ce point d’étape, lorsqu’on en sera à rédiger le contenu du guide pratique, de même que le dit cahier des charges si l’idée d’un label co-porté est retenue, il s’agira d’énoncer tous les éléments de réponses à cet ensemble précité de questions que vous semblez avoir validé : « cadrer la commande de réalisation à un électricien : labellisation professionnelle requise ; informations à obtenir dans le diagnostic de l’installation domestique électrique ; éléments pour hiérarchiser les choix d’équipements (le cas échéant avec déploiement progressif) : prise(s) de courant dédiée(s )/ green up Vs Wallbox ; récapitulatif de aides publiques mobilisables ; informations sur des offres commerciales le cas échéant préalablement négociées avec un ou des partenaires »
Fort de mon expérience du processus d’élaboration collective du Livre Blanc, j’estime pouvoir m’engager sur une rédaction à effectuer en dynamique interactive collective et qui bénéficiera dans notre cadre associatif d’une relecture attentive avant validation.
Sommes-nous bien d’accord là-dessus ?
Secrétaire d'ACOZE France
Association des COnducteurs de véhicules Zéro Emission
Faites connaitre notre Livre Blanc ! https://blog.acoze.org/nos-documents/
Mobilité familiale 100% électrique (250 000 km parcourus depuis 2015) Ioniq EV-28/trajets de proximité + Tesla M3 /grands trajets